Jacques Cheminade : la voie vers une solution au Moyen-Orient

Au moment où nous mettons sous presse, une déclaration nous parvient de Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès en France, intitulée « Du fort est sorti le doux », « Priez la nuit pour que les gens dorment ». Nous ne pouvons citer que le début de sa déclaration, en recommandant à nos lecteurs de la lire intégralement ici.

« La situation au Moyen-Orient est une honte pour tous. Honte, car personne ne s’est réellement battu pour que le conflit israélo-palestinien prenne fin. Nous avons laissé un peuple qui vit encerclé par des ennemis et se ressent comme tel, encercler un autre peuple dans une prison à ciel ouvert. De ce mal qui dure depuis si longtemps, nous devons faire en sorte aujourd’hui, contre tout espoir, que sorte un bien supérieur.

« Tout être humain ne peut qu’être bouleversé par les images des victimes israéliennes du « déluge d’Al-Aqsa » et le traitement infligé aux Palestiniens par les gouvernements israéliens successifs. Au delà des terribles souffrances des victimes, notre défi est de parvenir à une solution où il n’y en aura plus. C’est un défi qui nous concerne tous car cette petite portion du monde est un lieu essentiel de civilisation qu’on ne peut laisser livré à la barbarie.

« Le pire est la prise d’otages par les uns et les autres, par le Hamas mais aussi par de véritables ratonnades en Cisjordanie, et la mort infligée à des civils dans des conditions particulièrement atroces.

« La première chose que nous puissions faire est d’inspirer aux ennemis la réflexion pour qu’ils se mettent à la place de l’autre, aussi pénible cela soit-il. Martin Luther King nous guide dans cet effort en nous expliquant pourquoi il faut aimer ses ennemis pour les transformer en amis et se transformer soi-même.

« Ces considérations sembleront sans doute utopistes et éloignées de la réalité à ceux qui traquent les contradictions sans rechercher la paix. Cette recherche, au contraire, exige deux choses : procéder à un examen de conscience et imaginer un bien supérieur au-delà des termes de la tragédie en cours. (…) »